vue de l'expoxition, Jessica Stockolder, Hollow Places Court in Ash-tree Wood, 2012
cl : Marc Domage - © Frac des Pays de la Loire
vue de l'expoxition, Jessica Stockolder, Hollow Places Court in Ash-tree Wood, 2012
cl : Marc Domage - © Frac des Pays de la Loire
vue de l'expoxition, Jessica Stockolder, Hollow Places Court in Ash-tree Wood, 2012
cl : Marc Domage - © Frac des Pays de la Loire
vue de l'expoxition, Jessica Stockolder, Hollow Places Court in Ash-tree Wood, 2012
cl : Marc Domage - © Frac des Pays de la Loire
vue de l'expoxition, Jessica Stockolder, Hollow Places Court in Ash-tree Wood, 2012
cl : Marc Domage - © Frac des Pays de la Loire
exposition organisée par le Frac des Pays de la Loire, commissariat Laurence Gateau, dans le cadre d’Estuaire Nantes <> Saint-Nazaire,
avec le concours de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes et la collaboration de la Galerie Mitchell-Innes & Nash.
Galerie Loire
6 Quai François Mitterrand
44200 Nantes
t. 02 40 16 01 21
entrée libre
du mardi au dimanche de 10h à 19h
ouvert le 14 juillet et le 15 août
groupes sur réservation
t. 02 28 01 57 62 (Frac)
Le Frac invite la célèbre artiste américaine Jessica Stockholder, dont les œuvres ont été exposées dans les plus importantes institutions artistiques internationales. Son travail prend la forme d’installations - quelquefois monumentales - construites à partir d’objets du quotidien, récupérés, assemblés, scotchés parfois recouverts de tissus ou d’aplats de peinture. L’artiste conçoit ses installations en fonction de la couleur, de la surface et de la composition, elle réalise ainsi des peintures qui se déploient dans l’espace, telles des sculptures aux tons vifs et soutenus.
Dans l’espace ouvert par de grandes baies vitrées sur la Loire, des pièces créées spécialement pour l’événement sont présentées aux côtés d’œuvres produites pour le Aldrich muséum, Connecticut en 2011. Des planches découpées d’un arbre centenaire sont le point de départ de cette installation dont les jeux de couleurs, de formes, de plein et de vide créent un parcours aux contrastes dynamiques… comme un écho majestueux au site naturel.
L’œuvre de Jessica Stockholder est toujours ouverte, accessible, évidente, - mais seulement par bribes, jamais complètement du premier coup. Ses installations, qu’elles soient monumentales ou de plus petites tailles, investissent l’espace d’exposition questionnant les limites du lieu.
Construites à partir d’objets du quotidien récupérés, détournés, recouverts de tissus ou de peinture, ces œuvres proposent des combinaisons colorées, compliquées et mystérieuses.
Ainsi, Jessica Stockholder récupère tout : matières, couleurs, formes... pour mieux interroger les concepts d’ordre et de vide. Ordre contre désordre, vide contre matière; depuis le début des années 1980, l’artiste empile les choses pour se débattre avec ces concepts.
Après l’université, elle commence à suspendre au mur des toiles de tableaux sans châssis, comme des vêtements. Elle les recouvre peu à peu de collages, écrase des peluches, repeint un matelas, recouvre une cage à oiseaux de (faux) fruits et l’accroche à une paroi, non sans y avoir roulé en boule un rideau de douche en plastique.
Chaque nouvelle œuvre est un déchaînement de matières, (tapis, pavé, fils électriques, vieilles valises), de couleurs et de formes, un feu d’artifices destinés à disparaître dès la fin de l’intervention.