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Buddenbrook 2014
vidéo-performance
de Eric Watt

le 1er avril à 20h30
et le 2 avril à 18h
école nationale supérieure d'architecture de Nantes

Buddenbrooks 2014


école nationale supérieure d'architecture

Auditorium
6 Quai François Mitterrand
44200 Nantes
t. 02 40 16 01 21

entrée libre


Le Frac des Pays de la Loire et l'école nationale supérieure d'architecture de Nantes ont le plaisir d'inviter Eric Watt pour une vidéo-performance de son film Buddenbrooks 2014, doublée en direct par quatre interprètes, Marie Laure Crochant, Jeremy Colas, Clotilde Ramondou et Eric Watt.


Peut-être une nouvelle Babel à inventer ?
Une Babel qui n’unifierait certainement pas les langues mais passerait de l’une à l’autre sans cesse, pour les faire chanter ensemble.

Buddenbrooks 2014 est l’adaptation vidéo du premier roman de Thomas Mann, avec 19 habitants de la petite ville de Lübeck, proche de la Baltique. Ecrit en 1901, il narre la chute d’une famille de négociants. La métaphore de la chute, c’est aussi celle de la fin d’un monde.
Les négociants d’aujourd’hui semblent parfois oublier que le XXeme siècle est derrière nous. Cette adaptation libre, contemporaine, mais avec les mots de Thomas Mann, en allemand donc, va être doublée en direct par quatre interprètes faisant partie du film même, pris dans la projection. Marie Laure Crochant, Jeremy Colas, Clotilde Ramondou et Eric Watt. Une sorte de quatuor musical pour jouer entre les langues, les mots, les siècles.
Buddenbrooks 2014 est un film représenté, comme vous n’en avez jamais vu, où le relief ne nécessite pas de lunettes !
 


Eric Watt.

En 1997,  première installation vidéo, les envahisseurs pour 20 écrans et 400 passants : une seule question, s’il y a un envahisseur ici, c’est qui pour vous ? Les visages et les voix racontent “l’autre“, sur fonds de tissus rouge, jaune fluo, bleu, le drapeau d’un pays qui n’existe pas. Suivront pendant plus de dix ans plusieurs installations et vidéo-performances en lien avec des textes, ou des récits, toutes présentées au théâtre Paris-Villette.

En 2004, inauguration d’une série de journaux collectifs, en plusieurs résidences (Bourges, Melle, Les Lilas, St Nazaire, Berlin) avec constitutions de groupes, lectures croisées de journaux intimes, qui au final sont la radiographie d’un moment de l’histoire et d’un lieu.

En 2009, création pour Estuaire d’une installation vidéo, Le Voyage Liquide, épopée fleuve entre la source de la Loire et le dernier pont à St Nazaire.

En 2010, Eric Watt invente avec Gilles Clément, Francis Hallé et Anne de Sterk Eloge de l’arbre, essai géo-poétique à l’ère anthropocène, d’après de texte de Gilles Clément : l’alternative ambiante.

En 2011, inauguration d’une série “Devenir étranger“, avec le triptyque vidéo L’éloignement, inventé à Istanbul. Vidéo performée pour trois écrans et deux lecteurs, turc et français.

En 2014, invité par l’institut français de Lubumbashi, RDC, une ville de Far West, créée par les Belges, posée sur une mine de cuivre, il y invente, avec D.J. Spilulu, un “film en papier“. “des jours et des nuits à L. , quelques mois après avoir adapté les 800 pages du premier roman de Thomas Mann dans sa ville de naissance, Lübeck, avec 19 habitants invités à incarner les personnages de ce récit du “déclin d’une famille“.

Entre 96 et 2016, plus de trente créations entre vidéo, théâtre, essais. Et toujours, la question de l’autre, de la langue, de la traduction et la quête d’une Babel moderne, à inventer.


Création soutenue par la région des Pays de la Loire et le Schleswig-Holstein (Allemagne)