Frac



Exposition
What is not visible is not invisible

du 6 octobre 2016
au 19 février 2017
National Museum , Singapour
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du 24 mars au 20 mai 2017
Song Eun artspace à Séoul (Corée)
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du 17 juin au 26 juillet 2017
BACC de Bangkok (Thaïlande )


du 6 octobre 2016 au 19 février 2017 :  Nationa Museum, Singapour
associé à la Biennale de Singapour de 2016

du 24 mars au 20 mai 2017 : Song Eun artspace à Séoul (Corée)
du 17 juin au 26 juillet 2017 : BACC de Bangkok (Thaïlande )


Artistes :

Absalon, Louidgi Beltrame, Michel Blazy, Céleste Boursier Mougenot et Ariane Michel, Louis Cane, Martin Creed, Philippe Decrauzat, Edith Dekyndt, Julien Discrit, Richard Fauguet, Michel François, Aurélien Froment, Dominique Gonzalez-Foerster, Hans Haacke, Raymond Hains, Pierre Huygue, Ange Leccia, Claude Lévèque, Anthony McCall, Adrien Missika, Hans Op de Beeck, Philippe Parreno, Elisa Pône, Hugues Reip, Claude Rutault, Anri Sala, Sarkis, Alain Séchas, Su-Mei Tse, Ann Veronica Janssens.

Commissaires :

Laurence Gateau - Directrice du FRAC des Pays de la Loire, Anne-Claire Duprat – Secrétaire générale de Platform, Iman Fairuz Ismail – Commissaire, National Museum of Singapore, en discussion avec les Directeurs de Frac.

Partenaires :

National Heritage Board, Institut français Paris et Singapour, Ministère de la culture et de la communication


Catalogue de l'exposition


L’exposition « What is not visible is not invisible » * invite à un parcours mental et sensoriel inédit, au cœur de l’éphémère et du sensible.

Le projet, conçu à partir de 34 œuvres choisies parmi les collections des 23 Frac (Fonds régionaux d'art contemporain), réunit 32 artistes français et internationaux dont le travail a inspiré le contenu de l’exposition.

De la lumière aux ténèbres, du rêve au subconscient, de la vision à la sensation, l'exposition est un cheminement dans l’esprit humain et une exploration de ses capacités de vision.
Cette expérience se veut progressive, elle rappelle notamment le processus de la « Dream Machine » de Bryan Gysin et Ian Sommerville (1958) ; elle prend pour point de départ la capacité de l’art à modifier le regard et à ouvrir les portes de la perception, d’un point de vue aussi bien intellectuel que physique. « J'ai eu un déchaînement transcendantal de visions colorées aujourd'hui, dans le bus, en allant à Marseille. Nous roulions sur une longue avenue bordée d'arbres et je fermais les yeux dans le soleil couchant quand un flot irrésistible de dessins de couleurs surnaturelles d'une intense luminosité explosa derrière mes paupières, un kaléidoscope multidimensionnel tourbillonnant à travers l'espace. Je fus balayé hors du temps. Je me trouvais dans un monde infini... La vision cessa brusquement quand nous quittâmes les arbres. » (citation de son journal, 21 décembre 1958)

Le parcours vise à faire accéder le visiteur à un nouvel état mental et sensible proche du rythme alpha, lorsque, dans une phase de pré-sommeil, en état éveillé, yeux fermés, le corps et l’esprit se détendent et l’activité rythmique cérébrale ralentit.

Nous pensons que l'art peut aussi amener à des états similaires de concentration, provoquer des visions, des explosions de couleurs, des impulsions lumineuses, donnant accès à un monde infini de formes et d'idées.

Cette exposition introspective invite à vivre une expérience de vagabondage sensible et à libérer le corps et l’esprit par la rencontre d’œuvres vibrantes et empathiques. A ce titre chaque visite sera unique.


* Le titre de l'exposition fait référence à l'œuvre éponyme de l'artiste français Julien Discrit (2008, collection du FRAC Lorraine).




Communiqué de presse